INEDIT. Toute l’histoire de la photographie depuis le commencement.

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INEDIT. Toute l'histoire de la photographie depuis le commencement.

Voici un récit sur le commencement de la photographie.

Pour tous les amateurs, bonne lecture …

“Photographier c’est joindre la tête, les yeux et le cœur en un même axe”

Henri Cartier-Bresson

400 AVANT JÉSUS CHRIST (!!!!!)

Aristote découvre que si vous vous placez dans une pièce obscure dans laquelle, seul un petit trou se trouve sur la porte, vous pouvez, s’il fait très beau à l’extérieur, voir sur le mur opposé à la porte (ou sur le sol) l’image inversée du paysage situé à l’extérieur de la pièce.

Eh oui, il ne s’agit pas tout à fait d’un appareil photographique… et cela ne date pas d’hier… mais il s’agit d’une étape capitale dans la compréhension des phénomènes physiques qui mèneront un jour à la fabrication de nos appareils photographiques… Malheureusement, cette découverte capitale n’a provoqué aucune vocation pour pousser les recherches plus loin !..

1100

Un millénaire et demi après la découverte d’Aristote (!!!) Hassan Ibn Hassan remarque que plus le trou qui laisse pénétrer la lumière est petit et plus l’image projetée est nette. Il en profite pour décrire le principe de la chambre noire.

Il ne s’agit toujours pas d’un appareil photographique… que de la théorie MAIS, si parmi vous il est des adeptes du sténopé… on peut dire que vous êtes des adeptes d’une théorie vieille de… 1000 ans !… Bon, d’accord, l’utilisation que vous faites du film ou du papier photo est bien plus récent mais tout de même !…

1515

Alors qu’on s’égorge joyeusement à Marignan, Léonard de Vinci reprend les travaux théoriques de Hassan Ibn Hassan en créant ce qui est réellement le début de l’appareil photographique : « camera obscura » !…

Bien sûr, l’image ne se fixe pas automatiquement sur le support, il ne s’agit donc pas vraiment d’un appareil photographique à proprement parler, mais cet appareil, qui, rappelons-le, était une « machine à dessiner », permettait tout de même d’obtenir une image durable de la réalité.

1540

Gerolamo Cardano remplace le sténopé (le tout petit trou) par une lentille de verre. Du coup, le trou peut être plus gros, donc beaucoup plus lumineux sans pour autant perdre en netteté.

Nous n’avons toujours pas d’appareil photographique… mais avouez que le principal est acquis.

1553

Giovanni Battista Della Porta fait le point sur la « nouvelle » camera obscura (avec lentille), dessine des plans de construction de la machine et essaye d’entrevoir toutes les possibilités offertes pas cet appareil.

1569

Le cardinal Daniel Matteo Alvise Barbaro (ambassadeur du Saint Siège et physicien) ajoute un diaphragme à la « nouvelle camera obscura »…

Il ne manque plus qu’un film et nous voila en présence d’un vrai appareil photographique…

1650

Les peintres et les dessinateurs (même les plus grands, comme Vermeer par exemple) utilisent la camera obscura « moderne » et font pression pour obtenir des scientifiques des images plus précises et des focales différentes. Ainsi, les opticiens ont inventés les objectifs à plusieurs lentilles pour limiter les imperfections de l’image obtenue et pour modifier le point de vue grâce à des focales différentes…

Fou, non ? nous voilà dans le cadre de la modernisation d’un appareil photographique qui n’en est pas encore un !!! La logique aurait voulu qu’on crée un appareil photographique et qu’on l’améliore ensuite… Ici non, l’appareil photographique n’étant pas destiné à prendre des photo, il était arrivé en fin d’évolution et pouvait donc s’offrir le luxe d’une modernisation…

1673
Horke construit la « camera clara » à miroir et verre dépoli. C’est, pour ainsi dire, le premier appareil (non encore photographique) reflex. Incroyable non ?

1727

Voilà (enfin !) que la chimie intervient dans la création « automatique » des images !… Johann Heinrich Schulze découvre que l’iodure d’argent noircit à la lumière.

Bien sûr, rien à voir avec l’avancée de la photographie (à l’époque) mais les pièces du puzzle commencent à prendre forme…

1802

Thomas Wedgwood fut probablement le premier photographe de l’histoire, ou plutôt il a essayé d’être le premier photographe de l’histoire. Il a travaillé avec Sir Humphry Davy (grand chimiste et physicien de l’époque). Ensemble, ils ont essayés de reproduire des tableaux et de « faire du portrait et des paysages » en utilisant la camera obscura. Je dis bien qu’ils ont essayé puisque s’ils ont obtenus des résultats, ils ne sont jamais parvenu à conserver l’image…

La photographie n’existait pas encore que déjà elle était un art éphémère.

1816 – 1818

Joseph Nicéphore Niépce, pour ses premières expériences dépose au fond de sa camera obscura une feuille de papier enduite de sels d’argent. Il obtient alors une vue de la nature prise depuis sa fenêtre… Mais là encore, impossible d’arrêter le noircissement de la feuille…

Nicéphore Niépce, toujours lui, essaye de contourner ses échecs en tentant de créer non plus des négatifs mais des positifs en utilisant, sur sa feuille de papier non plus des substances qui noircissent à la lumière mais des substances qui se décolorent à la lumière. C’était une demi bonne idée cependant puisque là aussi il fallait stopper la réaction pour fixer l’image et il n’y est pas parvenu !…

Ces dernières recherches permettent tout de même à Niépce de comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser une substance dont la transformation due à la lumière est directement visible à l’œil. Il entrevoit la possibilité que, même si un phénomène est invisible, il peut induire l’apparition d’une image au cours d’une réaction chimique, soit avec le support, soit avec un autre composé. Il s’intéresse alors à toutes les substances qui semblent être affectées par la lumière.

Scientifique complet, Niépce, tout en travaillant sur le moteur a explosion (dont il inventa l’injection que l’on utilise encore aujourd’hui) découvre dans un traité de chimie que la résine de Gaïac jaune, extraite d’un résineux, sous l’action de la lumière, devient verte, mais surtout qu’elle perd sa solubilité dans l’alcool. Niépce comprend que grâce à cette propriété, on peut faire la différence entre la résine transformée et celle restée intacte, et donc qu’on peut fixer l’image…

Il avait enfin « inventé » la photographie : malheureusement, une fois sa feuille placée dans sa camera obscura,… rien ne s’est produit !… Il n’avait pas pu savoir que ce n’était pas la lumière qui entraînait le changement de propriété de sa résine mais une fraction de la lumière du jour qui était incapable de traverser les lentilles de sa camera obscura… le rayonnement UV !…

1822
Après la résine de Gaïac, Niépce (toujours lui !) emploie une autre résine d’origine minérale : l’asphalte ou bitume de Judée. Il montre que sous l’action de la lumière cette résine devient insoluble dans ses solvants habituels et il réussit ainsi à reproduire des dessins placés en contact avec des supports enduits de bitume… et invente ainsi ce principe qui demeurera longtemps la base de la photogravure employée pour imprimer les photos et les documents graphiques… il a donc inventé la photogravure !…

1824
Niépce, toujours lui (!!!), place des pierres lithographiques recouvertes de bitume, au fond d’une chambre obscure et obtient pour la première fois au monde, l’image fixée d’un paysage. Il faut un temps de pose extrêmement long de plusieurs jours en plein soleil… Mais il s’agit d’une photographie !!! La camera obscura se voit donc propulsée au rang d’appareil photographique grâce aux travaux de Nicéphore Niépce !…

1828

Niépce (vous l’auriez juré non ?) découvre une nouvelle méthode qui conduit à des images d’une qualité supérieure avec des demi-teintes. En prenant comme support de l’argent poli et en faisant agir des vapeurs d’iode sur l’image au bitume il obtient de véritables photographies en noir et blanc sur le métal. La précision des images est étonnante pour l’époque. Le temps de pose est toujours de plusieurs jours en plein soleil… mais c’est de la photographie !… Je ne parlerai pas des techniques de ce qu’il a appelé l’héliographie, ça dépasse le cadre de l’histoire de l’appareil photographique (même si cela doit se trouver dans l’histoire de la photographie au sens large !)

1829

Niépce (dois-je le dire ?), décide de s’associer à Louis Jacques Mandé Daguerre, peintre et décorateur de théâtre qui passait pour un spécialiste de la camera obscura, dans l’espoir de raccourcir le temps de pose de son procédé, Niépce demande à Daguerre de lui construise une camera obscura donnant des images plus lumineuses. Cette association n’apporta pas de progrès notables au procédé au bitume, en revanche, les deux associés mettent au point de nouveaux procédés photographiques avec pour produits photosensibles, des résines d’arbres et le résidu de la distillation de l’essence de lavande. Le temps de pose est alors abaissé à environ 8 heures de soleil.

1833
Niépce (eh non, pas cette fois !) décède et c’est son fils qui prend sa suite dans la société créée par Daguerre et lui. Malheureusement, le fils n’est pas le père… Il n’obtient aucun résultat et Daguerre en profite pour l’évincer de la société…

1835
Daguerre obtient des images positives avec des temps de pose beaucoup plus courts qu’avec l’héliographie ou le physautotype (techniques de Niépce).

1837

Daguerre parvient à fixer ses positifs en utilisant des techniques apprises auprès de Niépce, associées à d’autres entièrement originales. Daguerre est alors en possession d’un procédé complet qui produit en quelques minutes des images à la camera obscura. L’héliographie et le physautotype sont d’ores et déjà supplantés avant même d’avoir été divulgués… Daguerre fait « disparaître » Isidore Niépce (le fils de Nicéphore) de la société pour prendre pour lui-seul toutes les techniques commercialement viables…

Bien que la méthode Daguerre soit discutable humainement parlant, commercialement tout est permis et en fin de compte c’est la photographie qui y a gagné.

1839
Le lundi 19 août 1839, l’Académie des Sciences procède à la divulgation des procédés de l’héliographie, de physautotype et du daguerréotype. La présentation qu’en fait Arago (ami de Daguerre) éclipse instantanément les deux premiers. Le nom de Niépce est tellement minimisé qu’il est aussitôt oublié. Seul le procédé du daguerréotype est présenté comme ayant un avenir…

En quelques semaines, le procédé est amélioré et il devient possible de faire des portraits (temps de pose très « courts »). La « Daguerrotypie » se propage dans le monde entier, au plus grand profit de son « inventeur »…

Cette fois, l’appareil photo est réellement né ! Ce n’est toujours qu’une camera obscura, mais elle fait des photographies !…

Grâce aux daguerréotypes, l’appareil photographique devient populaire. En effet, Daguerre a seulement modifié la chambre noire d’un appareil rudimentaire. Il adapta celle-ci pour y ajouter une plaque sensible à la lumière. Bien que l’invention de Daguerre fasse crier au miracle, elle avait des limites. En effet, le temps de pose atteignait tout de même 20 minutes en plein soleil !!! Sans compter que chaque daguerréotype est unique et ne peut être reproduit…

1841
William Henry Fox Talbot créa le calotype (ou talbotype) qui était un vrai négatif qui permettait de créer autant de positif que l’on voulait à partir du même négatif.

Parallèlement, il inventa les « souricières ». Ce sont de petits appareils photographiques portatifs (6cm de côté) qui avaient une chambre noire réduite par rapport aux daguerréotypes pour ainsi concentrer les rayons lumineux en un seul point. Il adapta à ces appareils des lentilles de microscopes. Cependant, l’image obtenue était tellement petite (6cm²) qu’il rejeta son idée… L’agrandissement étant alors extrêmement compliqué et hors de prix…

1842
Apparition du principe de l’actinomètre. C’était le début de la naissance de ce qui deviendra bientôt le posemètre.

1854

Le photographe français André Adolphe Eugène Disdéri inventa un nouveau type d’appareil pouvant prendre jusqu’à 12 portraits sur une même plaque de verre de 18×24 cm réduisant ainsi le prix par portrait. Son invention fut appelée appareil « à cartes-de-visites ».

1858
Les problèmes d’agrandissement n’étant toujours pas résolus, pour obtenir de grandes photos, il fallait utiliser de grands appareils… Ainsi, Charles Thurston Thompson fabriqua un appareil de 4 mètres de long et prenait des photographies de 90 cm².

1862
Naissance de l’actinomètre (ancêtre du posemètre) grâce à Bunsen et Roscoë.

1869

Première photographie couleur obtenue par superposition de 3 négatifs (rouge, vert et bleu) par Louis Ducot du Hauron.

Ce n’est pas de la kodachrome mais c’est une grande image et en couleurs !…

1880
Les fabricants d’appareils commencèrent à fabriquer des modèles miniatures qui pouvaient être cachés n’importe où. Généralement connus sous le nom « d’appareils de détectives » car leur taille et leur forme les rendaient totalement invisibles.

Déjà, à cette époque la recherche tous azimuts du boîtier « miracle » faisait rage !… De ce point de vue, le XXIème siècle n’a rien inventé dans la course aux « nouveautés »…

1880 toujours, une véritable révolution avec l’invention de l’obturateur central qui a d’un seul coup remplacé la « boîte à image » en véritable appareil photographique.

1888


Copyright © 2000 George Eastman House, Rochester, NY
L’innovation qui va révolutionner le monde de la photographie. George Eastman mit au point une boîte (le Brownie Kodak) qui s’accompagnait du slogan : « Pressez le bouton, nous nous chargeons du reste ». Ce fut le premier d’une très grande lignée.

Ce qui fit sa notoriété fut sa simplicité… Plus besoin de manipuler les plaques, le « Kodak » était le premier appareil à utiliser des pellicules en bobines… Notons au passage que le nom « Kodak » ne voulait strictement rien dire ! Il a été inventé de façon à pouvoir être prononcé facilement dans toutes les langues… on faisait déjà du marketing à l’époque !…

Les photographies obtenues à partir de son premier modèle étaient circulaires et non pas rectangulaires afin d’utiliser la totalité de l’image projetée par l’objectif.

Pour justifier de son slogan publicitaire, Georges Eastman avait inventé, outre le Kodak, le principe du « je me charge de tout », le photographe n’avait plus besoin de penser au développement ou au tirage sur papier, il n’avait plus qu’à appuyer sur un bouton pour prendre des photographies… En achetant sa pellicule, il payait également le développement et le tirage effectué par les « points de vente » Kodak en envoyant ses bobines à l’usine Eastman qui lui retournait ses tirages photo… Cette politique commerciale ayant perduré jusqu’au XXIè siècle avec les Kodachromes…

1900
Invention de l’obturateur à rideau.

ANECDOTIQUE : 1900 : La compagnie des Chemins de Fer de Chicago, souhaitant avoir une grande photographie très précise de son nouveau train passa commande d’un appareil gigantesque qu’on appela « le mammouth » et que ne mesurait pas moins de 4 mètres et pesait 700 kg. A cela il fallait rajouter les 250 kg de la plaque de verre de 3 m² (ça c’était du négatif !). Et il ne fallait pas moins de 15 hommes pour utiliser ce monstre qui… en fin de compte n’a servi qu’une seule fois (devinez pourquoi !).

1905
Le premier appareil utilisant le film 35 mm, format alors utilisé uniquement par le cinéma est à l’étude dans les ateliers Leica. Mis au point par Oskar Barnack, il ne sortira qu’en 1924.

1906

Première vraie photographie en couleur due à Auguste et Louis Lumière : les autochromes à base de fécule de pomme de terre.

1920

Depuis 1880, l’agrandissement était devenu accessible. Les appareils miniatures fournissant des résultats médiocres, il fallait trouver un intermédiaire… Depuis Kodak, les pellicules étaient connues… et devenaient de plus en plus sensibles… on reprit donc l’idée de Talbot (1841) pour créer le premier appareil pouvant prendre des photographies « à la sauvette ». Il s’agissait d’un « petit » appareil maniable et peu encombrant qui prenait des photographies sous un faible éclairage et en très peu de temps. Il s’appelait « Ermanox ». Son slogan publicitaire, bizarrement, soulignait plus les capacités du film que de l’appareil lui-même : « Du moment que vous voyez, vous pouvez photographier ».

1923
Les télémètres à grande base surajoutés tels que Fodis, Fodua ou Fofer sont construits sur le principe de la triangulation de Leitz Wetzlar. Dès lors, il est possible de mettre au point précisément. Ce principe existe encore aujourd’hui sur des appareils numériques compacts de haut de gamme (Leica).

1924

Le Leica 0 sort enfin des usines Leica. Ce fut le premier d’une très grande lignée. Et l’inspirateur de nombreuses autres marques internationales qui ont vue leur notoriété apparaître bien plus tard. Cet appareil était devenu la « star » des services photographiques des armées allemandes pendant la 2ème guerre mondiale, grâce à sa robustesse, son petit poids et sa petite taille, avec déjà, la réputation de qualité supérieure.

1927
General Electric propose le premier flash bulb. Avant lui, il fallait utiliser de la poudre de magnésium et… faire de la fumée, beaucoup de fumée…

1929

Autre appareil emblématique, le Rolleiflex, appareil 6x6cm bi-objectif. Ses deux objectifs, solidaires, servent, l’un à la mise au point, l’autre à la prise de vue. Discret, bien qu’assez volumineux il fut longtemps THE appareil photo des reporters. Et l’inspirateur de nombreuses autres marques internationales qui ont vue leur notoriété apparaître bien plus tard.

1930

Le Minox sort enfin. Conçu par l’ingénieur Walter Zapp pour l’entreprise lettone VEF, il est destiné au marché de luxe. De très petite taille, très robuste, offrant une excellente qualité d’image, font qu’il est adopté par les services de renseignements pendant la 2ème Guerre mondiale.

1931
Invention du posemètre autonome (cellule à main).

1932
Début du couplage entre les viseurs à cadre et le télémètre avec la sortie du Leica II modèle D et du Contax Ia.

1935
Arrivée de la pellicule Kodachrome. Il est maintenant possible de faire de la diapositive. On pense que cette invention est la source de la future suprématie du petit format par rapport au moyen format.

1936

Introduction sur le marché du premier appareil photo reflex (à proprement parler), l’Exakta A, avec un miroir arrière pivotant. Il a été créé par August Arnold dans l’usine d’appareils photo Ihagee de Dresde. Ce principe est encore utilisé actuellement.

1942
Arrivée du film Kodacolor : film négatif couleur.

1948

Eh oui, qui l’eut cru, c’est à cette date que débute la commercialisation du premier appareil à développement instantané : le Polaroid 95, par l’Américain Edwin H. Land. Il marque une avancée significative dans les techniques modernes d’émulsions. Ce procédé était uniquement monochrome.
1948 toujours, premier appareil reflex mono objectif moyen format signé Hasselblad.

1951
Premier prototype de reflex mono objectif 35 mm : Asahiflex I (Pentax).

1952

Début de la production en masse de l’Asahiflex I – Premier reflex mono-objectif 35mm (Pentax).

1954

Asahiflex IIB – Premier appareil au monde à proposer un système efficace de retour instantané du miroir après l’exposition (Pentax).

1957
Invention du Pentaprisme : collaboration Pentakon / Pentax.

Asahi Pentax – Premier appareil au monde à proposer un levier d’armement/avance du film rapide, situés à proximité du bouton déclencheur (à main droite).

Asahi Pentax – Premier appareil au monde à proposer une zone de microprismes sur le dépoli pour améliorer et accélérer la mise au point.

Asahi Pentax – Premier reflex mono-objectif japonais avec un pentaprisme fixe. C’était le premier reflex mono-objectif 35mm à pentaprisme d’Asahi Opt. Co. et le premier exemple au monde présentant un pentaprisme rationnel au dessin agréable. C’est cet appareil qui a fixé le standard international du dessin et de la présentation des différents contrôles de l’appareil. Il a été ensuite copié par toute l’industrie photographique japonaise et allemande.

Naissance du premier appareil photo 35mm submersible suite aux travaux de Jacques-Yves Cousteau.

1958
Sortie du Minox « B », amélioration du modèle précédent. Durant la Guerre froide, différents modèles sont en service dans les deux camps. Certainement à cause du cinéma, le Minox est et reste dans l’esprit de tous l’appareil photo des espions. Il y a eu ensuite de nombreux modèles.

1960

Spot-Matic (Pentax). Premier reflex mono-objectif 35mm au monde à proposer une mesure TTL de l’exposition (prototype).Spot-Matic (Pentax). Premier reflex mono-objectif 35mm au monde à proposer une mesure «spot».

1961
Pentax Spot Exposure Meter (3°/21°) – Premier spotmètre électronique à main au monde. Il dérive de la technologie du Spot-Matic. Il est encore produit et copié (mais aujourd’hui il fait 1°)

1963
Le procédé Polaroïd, initialement monochrome, fut adapté à la couleur après l’invention du film Polacolor.

Apparition de l’Instamatic 50 de Kodak. Vendu une bouchée de pain, il lancera la photographie grand public.

1964
Pentax Spotmatic – La plus grande réussite des années 1960. C’est l’appareil reflex mono-objectif 35mm le plus copié tant par les Japonais que par les Allemands. C’est lui qui a fixé les standards de l’industrie photographique.

1966

Pentax Metalica II – Premier reflex mono-objectif 35mm au monde à proposer une exposition automatique à «priorité ouverture» en mesure TTL.

Apparition de la monture d’objectif à baïonnette (Pentax).

Apparition de l’obturateur électronique (prototype Pentax).

Pentax Memorica – Premier reflex mono-objectif 35mm au monde à proposer une exposition automatique à «priorité vitesse» en mesure TTL.

Reprise de la baïonnette et de l’obturateur électronique (prototype Pentax).

1969

Asahi Pentax 6×7 – Premier reflex mono-objectif moyen format 6×7 à aspect petit format au monde. C’était le premier moyen format en production de masse à proposer une monture d’objectif à baïonnette ainsi qu’un obturateur électronique.

1970
Mise en application du premier capteur CCD dans une caméra vidéo par les laboratoires Bell.

1971
Pentax Super-Multi-Coating (SMC) – Premier traitement multicouches anti-réflexion pour les objectifs non scientifiques. Cette technologie brevetée a rendu possible la création de zooms de haute qualité quelle que soit la largeur de gamme de focale.

Pentax Spotmatic IIa – Premier appareil au monde à proposer un couplage intégré entre la cellule (le posemètre) de l’appareil et le flash dédié. Ce fut un grand pas vers le contrôle TTL du flash.

Pentax Electro Spotmatic – Premier reflex mono-objectif 35mm avec automatisme à «priorité ouverture» produit en masse.

1972

Le procédé Polaroïd connaît de profonds remaniements pour donner naissance au système SX-70 qui inaugurera une nouvelle ligne d’appareils plus léger et de surfaces sensibles rendant possible le développement instantané, et en plein jour !…

1972 toujours, Texas Instrument initie le principe de l’appareil photo numérique (si, si !).

1973
Mise sur le marché du premier capteur CCD commercial. il faisait 100 x 100 pixels en noir et blanc (!)

1975

Naissance du premier appareil photographique numérique (si, si !). Bien sûr il n’a jamais été commercialisé, il n’aurait certainement pas été commercialisable, vu son poids, sa forme, ses caractéristiques… et son prix ! Il s’agissait d’un Kodak créé par Steve Sasson.

Finalisation du contrôle TTL du flash par Olympus. (initialisé par Pentax en 1971).

SMC Takumar (Pentax) f/3.5 15mm ultra-grand angle – Premier ultra-grand angle au monde qui soit rectiligne grâce à l’utilisation d’un élément asphérique.

1976
Pentax MX – Pour la première fois au monde, utilisation d’une cellule GPD pour le posemètre.

Pentax ME – Premier reflex mono-objectif 35mm au monde à être 100% automatique.

1978
Mise sur le marché du premier appareil autofocus par Konica.

1980
Naissance de l’appareil photo à usage unique dit « appareil jetable ».

Pentax LX – Premier système reflex mono-objectif 35mm modulaire professionnel au monde à être équipé de systèmes de protection du cœur de l’appareil à la poussière et la moisissure.

Pentax LX – Posemètre encore inégalé aujourd’hui pour la mesure en faible lumière.

1981
Apparition de la première image totalement numérique sur disque magnétique (disquette).

Pentax ME-F – Premier reflex mono-objectif 35mm autofocus au monde à avoir bénéficié d’une production de masse.

Prototype électronique du Sony Mavica.

1983

Pentax Super A – Premier reflex mono-objectif 35mm évolué avec exposition multi-programmes.
Invention de la mesure multizones de la lumière avec le Nikon FA.Première synchro flash à 1/250è (Nikon FA)

Première vitesse maximale à 1/4000è (Nikon FA)

1984

Pentax 645 – Premier moyen format (45×60) mono-objectif multi-programmes au monde.

1985

Pentax P30 – Premier reflex mono-objectif 35mm au monde à porter les contacts de codage DX.

1986

Premier appareil photo électronique par Canon. Il était électronique mais non numérique (!)

1987

Pentax SFX – Premier reflex mono-objectif 35mm Autofocus à rayon infra-rouge pour mise au point en faible lumière et de nuit. Il proposait en plus un flash intégré. C’était l’appareil le plus complet et le reflex mono-objectif 35mm à mise au point autofocus la plus rapide de cette époque.

1988

Fuji DS-1P – premier appareil photo 100% numérique. Jamais commercialisé.

1991
Objectifs de la série Pentax FA – Premiers objectifs au monde à proposer des zooms motorisés et des objectifs à mesure des distances de mise au point.

1992
Pentax «Ghostless Coating» – Premier et unique traitement au monde permettant non seulement l’effet anti-reflet mais également l’absence du moindre éclat tant en photo de jour que de nuit quand une forte lumière pénètre directement l’objectif.

1993

Pentax Z-20 et Z-20p – Premiers reflex mono-objectif 35mm au monde à proposer le format «panoramique». Le Z-20p est une version spéciale réservée au Japon de la version «mondiale» appelée Z-20.

Invention du capteur CMOS.

1994
Invention de la mémoire Compact Flash.

1995

Lancement du CCD « grand format » de Kodak, le DCS 460 fixé sur l’exemple à un Nikon mais pouvait se fixer sur d’autres marques…

Canon EF-75-300mm f/4.5-5.6 II-IS : premier zoom à stabilisateur d’image.

1997

Pentax propose le premier moyen format autofocus (645N).
Sortie du Sony Mavica, premier appareil électronique (mais analogique) grand public, avec enregistrement sur disquette.

1998

Sony Mavica FD-91 : premier appareil numérique hyperzoom avec stabilisation d’image.

1999

Nikon D1, Nikon D1h et Nikon D1X : premier réflex numérique professionnel industriel. Auparavant, les reflex numériques étaient des assemblages imparfaits de boîtiers (Nikon souvent) et d’électronique (Kodak par exemple). Le D1 offre une résolution de 2,7 puis 5,3 millions de pixels, une sensibilité jusqu’à 1600 ISO (pouvant être augmentée à l’équivalent de 3 200 ou 6 400 ISO) et des vitesses d’obturation jusqu’au 1/16 000e de seconde.

2000

Arrivée des capteurs numériques moyen format chez Leaf, PhaseOne et Imacon (racheté depuis par Hasselblad).

2002

Canon EOS 1Ds : premier appareil numérique « full frame » par utilisation de 2 CMOS de taille APS-C associés.

2008

Panasonic invente le premier hybride à objectifs interchangeables : le G1.

2009

Naissance du premier moyen format reflex mono objectif numérique compact et tropicalisé (Pentax 645D).
Fujifilm Finepix real 3D W1 : premier appareil numérique grand public en 3D utilisant 2 objectifs et 2 capteurs.

2014: Le progrès ne s’arrêtera jamais ……

Source: ThIdelor.